Cambriolages : "je vais demander une protection particulière pour Ségolène Royal"
L'avocat de l'ex-candidate du PS fait le point sur l'avancée des enquêtes. Il remarque de nouveaux "éléments troublants".
L'appartement de Ségolène Royal a été cambriolé ou visité 3 fois: en juillet et août 2006 et plus récemment en juin. La socialiste a déclenché un tollé en soulignant une "coïncidence" entre la récente mise à sac et le "clan Sarkozy".
Contacté par Le Post, l'avocat de Ségolène Royal, Jean-Pierre Mignard, fait le point sur l'avancée des enquêtes. Il remarque de nouveaux "éléments troublants".
1. Sur la récente mise à sac du domicile de Ségolène Royal :
Jean-Pierre Mignard va rencontrer le patron de la police judiciaire ce vendredi après-midi. "Je vais demander une protection particulière pour Ségolène Royal", indique t-il au Post. "Je n'ai pas de doutes sur le sérieux avec lequel la ministre de l'Intérieur [Michèle Alliot-Marie, ndlr] et ses services vont traiter ma demande. Ni aucune raison de douter de l'action de la police ou de mettre en cause la vigilance du procureur de la République", ajoute Jean-Pierre Mignard.
Toutefois, certains éléments intriguent toujours les enquêteurs comme l'avocat de Ségolène Royal :
- La mise à sac a eu lieu entre 20h30 et 22h30, "ce qui n'est pas une heure classique pour les cambrioleurs", indique Jean-Pierre Mignard. "Cela veut dire qu'on s'est assuré qu'il y aurait personne sur les lieux".
- "Il n'y a pas eu de vol et contrairement à ce qui a pu être dit, les enquêteurs n'ont pas trouvé d'empreintes exploitables. Cela veut dire que les visiteurs ont pris des précautions", remarque encore l'avocat.
"Avec tous ces élements troublants", l'avocat en conclut que "Ségolène Royal a eu raison de s'interroger sur la possible surveillance de ses appels ou de ses déplacements". Selon lui, "les trois visites du domicile de Ségolène Royal constituent une série qui n'est pas 'banale', pour reprendre les mots d'un enquêteur".
2. Sur le cambriolage d'août 2006 :
- La police a annoncé le jeudi 10 juillet avoir identifié une femme qui pourrait avoir commis le premier cambriolage, le 16 août 2006. Il s'agit d'une jeune femme de 23 ans, originaire d'ex-Yougoslavie. La police a découvert son identité le 30 juin grâce à des empreintes digitales. Cette femme serait connue pour avoir commis d'autres cambriolages.
- D'après l'avocat de Ségolène Royal, "les soupçons pèsent toujours sur cette personne que l'on nous présente comme une cambrioleuse, alors qu'elle n'a rien volé".
Aucune nouvelle information sur le cambriolage de juillet 2006.
Contacté par Le Post, l'avocat de Ségolène Royal, Jean-Pierre Mignard, fait le point sur l'avancée des enquêtes. Il remarque de nouveaux "éléments troublants".
1. Sur la récente mise à sac du domicile de Ségolène Royal :
Jean-Pierre Mignard va rencontrer le patron de la police judiciaire ce vendredi après-midi. "Je vais demander une protection particulière pour Ségolène Royal", indique t-il au Post. "Je n'ai pas de doutes sur le sérieux avec lequel la ministre de l'Intérieur [Michèle Alliot-Marie, ndlr] et ses services vont traiter ma demande. Ni aucune raison de douter de l'action de la police ou de mettre en cause la vigilance du procureur de la République", ajoute Jean-Pierre Mignard.
Toutefois, certains éléments intriguent toujours les enquêteurs comme l'avocat de Ségolène Royal :
- La mise à sac a eu lieu entre 20h30 et 22h30, "ce qui n'est pas une heure classique pour les cambrioleurs", indique Jean-Pierre Mignard. "Cela veut dire qu'on s'est assuré qu'il y aurait personne sur les lieux".
- "Il n'y a pas eu de vol et contrairement à ce qui a pu être dit, les enquêteurs n'ont pas trouvé d'empreintes exploitables. Cela veut dire que les visiteurs ont pris des précautions", remarque encore l'avocat.
"Avec tous ces élements troublants", l'avocat en conclut que "Ségolène Royal a eu raison de s'interroger sur la possible surveillance de ses appels ou de ses déplacements". Selon lui, "les trois visites du domicile de Ségolène Royal constituent une série qui n'est pas 'banale', pour reprendre les mots d'un enquêteur".
2. Sur le cambriolage d'août 2006 :
- La police a annoncé le jeudi 10 juillet avoir identifié une femme qui pourrait avoir commis le premier cambriolage, le 16 août 2006. Il s'agit d'une jeune femme de 23 ans, originaire d'ex-Yougoslavie. La police a découvert son identité le 30 juin grâce à des empreintes digitales. Cette femme serait connue pour avoir commis d'autres cambriolages.
- D'après l'avocat de Ségolène Royal, "les soupçons pèsent toujours sur cette personne que l'on nous présente comme une cambrioleuse, alors qu'elle n'a rien volé".
Aucune nouvelle information sur le cambriolage de juillet 2006.
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