Un prof se suicide après la plainte de son élève : "il était mal"
Le prof de physique retrouvé pendu vendredi, chez lui, à Saint-Michel (Aisne) devait savoir cette semaine s'il avait, ou non, la garde de son enfant.
La reprise des cours, ce lundi, au collège César-Savart de Saint-Michel, dans l'Aisne, promet d'être tendue...
Vendredi, Jean-Luc, prof de sciences physiques au collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne), a été retrouvé pendu, chez lui. Soit le lendemain de sa garde à vue à la gendarmerie d'Hirson.
Maxime, un de ses élèves, l'a accusé de lui avoir donné un coup de poing mardi, en classe, à la fin de l'heure, alors qu'ils se trouvaient seuls et s'expliquaient pour une histoire de retard.
Le prof aurait demandé à Maxime son carnet de correspondance, le collégien aurait refusé.
Mercredi, Maxime, convaincu d'avoir été victime d'une injustice, porte plainte avec ses parents.
"Il avait frappé mon fils et je n'étais pas d'accord. Je lui ai dit 'ok pour qu'on le punisse, qu'on lui donne des heures de colle, mais pas qu'on le frappe.' Je me suis dit aussi que si je ne portais pas plainte il allait recommencer" confie à RTL bouleversé, le père de Maxime, qui s'avoue "aboslument désolé."
"Ça m'a bouleversé" livre quant à lui Maxime à France 3.
Jean-Luc, en poste dans la région depuis 15 ans et jugé comme ayant "une bonne réputation" selon le syndicat FSU de l'Aisne, a toujours nié les faits.
Aujourd'hui, il n'est plus là, et les questions fusent:
-s'est-il suicidé car il a été placé en garde à vue?
Le syndicat des profs Unsa dénonce d'ailleurs le recours systématique à la garde à vue des profs mis en cause par élèves, qui les place dans "une situation de fragilité."
-avait-il des problèmes familiaux?
Il en avait de "gros", selon le procureur de la République de Laon Olivier Hussenet, pour qui la garde à vue a pu être "un élément déclencheur" du suicide.
"Sa vie privée était en train de se défaire, et cela a pu avoir une incidence sur le plan professionnel" selon le procureur.
En pleine procédure de divorce, le prof devait savoir cette semaine si la garde de son enfant lui serait confiée.
"Il était mal" confie au Figaro l'ancienne compagne du professeur retrouvé pendu vendredi, chez lui, à Saint-Michel, dans l'Aisne. "Il devait exprimer son mal-être d'une manière ou d'une autre" ajoute la professeur de lettres qui enseigne dans le même collège et qui a partagé la vie de Jean-Luc pendant 14 ans, avant de rompre, récemment.
-une lettre
Avant de passer à l'acte, le prof a rédigé un mot prévenant de son geste, mais n'expliquant pas les raisons qui l'ont mené à cette décision.
Vendredi, Jean-Luc, prof de sciences physiques au collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne), a été retrouvé pendu, chez lui. Soit le lendemain de sa garde à vue à la gendarmerie d'Hirson.
Maxime, un de ses élèves, l'a accusé de lui avoir donné un coup de poing mardi, en classe, à la fin de l'heure, alors qu'ils se trouvaient seuls et s'expliquaient pour une histoire de retard.
Le prof aurait demandé à Maxime son carnet de correspondance, le collégien aurait refusé.
Mercredi, Maxime, convaincu d'avoir été victime d'une injustice, porte plainte avec ses parents.
"Il avait frappé mon fils et je n'étais pas d'accord. Je lui ai dit 'ok pour qu'on le punisse, qu'on lui donne des heures de colle, mais pas qu'on le frappe.' Je me suis dit aussi que si je ne portais pas plainte il allait recommencer" confie à RTL bouleversé, le père de Maxime, qui s'avoue "aboslument désolé."
"Ça m'a bouleversé" livre quant à lui Maxime à France 3.
Jean-Luc, en poste dans la région depuis 15 ans et jugé comme ayant "une bonne réputation" selon le syndicat FSU de l'Aisne, a toujours nié les faits.
Aujourd'hui, il n'est plus là, et les questions fusent:
-s'est-il suicidé car il a été placé en garde à vue?
Le syndicat des profs Unsa dénonce d'ailleurs le recours systématique à la garde à vue des profs mis en cause par élèves, qui les place dans "une situation de fragilité."
-avait-il des problèmes familiaux?
Il en avait de "gros", selon le procureur de la République de Laon Olivier Hussenet, pour qui la garde à vue a pu être "un élément déclencheur" du suicide.
"Sa vie privée était en train de se défaire, et cela a pu avoir une incidence sur le plan professionnel" selon le procureur.
En pleine procédure de divorce, le prof devait savoir cette semaine si la garde de son enfant lui serait confiée.
"Il était mal" confie au Figaro l'ancienne compagne du professeur retrouvé pendu vendredi, chez lui, à Saint-Michel, dans l'Aisne. "Il devait exprimer son mal-être d'une manière ou d'une autre" ajoute la professeur de lettres qui enseigne dans le même collège et qui a partagé la vie de Jean-Luc pendant 14 ans, avant de rompre, récemment.
-une lettre
Avant de passer à l'acte, le prof a rédigé un mot prévenant de son geste, mais n'expliquant pas les raisons qui l'ont mené à cette décision.
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