Les énigmatiques foo-fighters
« Tandis que les Alliés rencontraient des Foo-Fighters en Europe, dans le Pacifique, ou au Japon, les pilotes allemands de la Luftwaffe voyaient eux aussi des boules de feu inconnues, qu'ils baptisèrent 'Kraut-bolids' ou 'Kugelblitz'»
« Leur comportement, leur capacité de manoeuvre, de disparition momentanée, de réémergence en un point différent… les Foo-Fighters semblaient sous contrôle… mais de qui ? »
Premières observations en plein conflit mondial
Novembre 1942 : une escadre volante anti-sous-marine patrouille dans le Golfe de Gascogne. Tout à coup, le tirailleur de queue repère un « objet massif », sans ailes, apparu brusquement à l'arrière de l'avion. Depuis la tourelle de tête, l'engin reste visible pendant 15 minutes, puis s'élève en altitude et tourne à 180 degrés, avant de se fondre dans le ciel. Un mois plus tard, le pilote de la Royal Air Force britannique, B.C. Lumsden, survole les côtes de France dans son Hurricane. À 200 mètres au-dessus de la baie de Somme, il distingue 2 lumières qui montent du sol à sa rencontre. Est-ce la D.C.A.? Non, les projectiles sont trop lents. Il amorce un virage serré et, à sa grande stupeur, les lumières se positionnent derrière lui et s'y calent. Il descend à 1000 mètres avec les lumières comme collées à son sillage. Les manoeuvres du débarquement des Alliés en Normandie, durant l'été 1944, paraissent également attirer ces boules de lumières comme des lucioles autour d'un feu. Durant la bataille de France, en août 44, des boules volantes non identifiées et nocturnes font craindre que les Allemands n'aient lancé une contre-attaque d'envergure. En septembre, c'est au tour du caporal canadien Carson Yorke, dans la banlieue d'Antwerp, en Belgique, de voir un « globe luisant » traverser de bout en bout l'horizon. Et c'est à la fin de l'année 1944 que les Foo-Fighters – comme on commence à les appeler - donnent le plus de sueurs froides aux aviateurs engagés militairement dans les raids sur l'Allemagne en déroute. Le 23 novembre, le lieutenant Edward Schlüter décolle de Dijon pour une patrouille de routine destinée à l'interception éventuelle d'engins ennemis à l'ouest du Rhin, entre Strasbourg et Mannheim. Le ciel est clair, sans nuage. À 30 Km au nord de Strasbourg, on lui signale 8 à 10 boules de feu rouge vif qui se déplacent à grande vitesse. Leur disposition groupée les donne « en formation », et elles s'approchent rapidement de l'appareil. Aussitôt, l'avion contacte par radio le sol qui, lui, ne voit rien - le radar de bord non plus. Schlüter manoeuvre son appareil pour se diriger droit vers les lumières ; celles-ci flamboient rouge... et soudain se diluent dans les airs ! Deux minutes plus tard, elles sont à nouveau là, mais de l'autre côté de l'avion. Pendant six minutes elles font ainsi escorte, puis, en un clin d'oeil, disparaissent. Le 22 décembre 1944, le lieutenant David McFalls, le pilote Giblin et un radariste, tous trois de la 415ème escadrille de combattants de nuits basée maintenant à Ochey, volent à 3000 mètres au-dessus de Haguenau, à 35 Km au nord de Strasbourg. « Deux lumières très brillantes montent du sol juste devant nous », déclarèrent-ils. « Elles se stabilisent en altitude et se placent près de la queue de notre avion où elles demeurent deux minutes. Selon nous, elles sont sous parfait contrôle »…
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