UN PETIT TOUR CHEZ FRANCOIS

UN PETIT TOUR CHEZ FRANCOIS

Dalida

Dalida est née Yolanda Gigliotti, le 17 janvier 1933 au Caire. Elle est la dernière-née d'une famille italienne originaire de Calabre et immigrée en Egypte. Elle est la seule fille aux côtés d'Orlando son frère aîné et de Bruno, le cadet. Leur père, Pietro, est premier violoniste à l'opéra du Caire. La biographie de Dalida raconte qu'adolescente, elle se destine à une carrière de secrétaire. A seize ans, elle se présente en cachette de sa famille à un concours de beauté et trois ans après, elle participe au concours de Miss Egypte et gagne le premier prix. Débute alors pour elle, une carrière d'actrice de films de série B, au Caire, véritable Hollywood à l'oriental. Malgré les réticences de sa famille Yolanda, devenue Dalida, s'envole pour Paris dans l'espoir de faire carrière dans le cinéma. Mais le cinéma français ne semble pas s'intéresser à elle. Elle prend des cours de chant et est engagée dans un cabaret des Champs Elysées. Bruno Coquatrix vient de racheter un vieux cinéma parisien, « l'Olympia » et veut le transformer en Music Hall.
 


Il recherche de nouveaux talents pour son émission « les numéros un de demain » Il remarque Dalida et l'invite à l'émission, où elle décide d'interpréter « Etrangère au Paradis ». Lors de l'enregistrement de l'émission, elle rencontre Lucien Morisse, directeur artistique d'Europe 1, et Eddy Barclay, jeune éditeur de disques. Elle enregistre rapidement son premier 45 tours « Madona », une adaptation française d'un titre portugais, mais c'est avec « Bambino » qu'elle va s'imposer. La chanson vendue à un demi-million d'exemplaires reste plus d'un an au hit-parade.


On invente pour elle le premier disque d'or et le 45 Tours avec la photo de l'artiste sur la pochette. Elle devient la première artiste femme à avoir son fan-club. Dalida se retrouve, quelques semaines plus tard, sur la scène de l'Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud. Elle part en tournée à travers le monde, puis elle revient en France à Bobino où elle triomphe. Lucien Morisse, subjugué par sa beauté, l'épouse en 1961. Elle fait venir sa famille à Paris pour le mariage puis elle repart en tournée tout de suite après la cérémonie. Son mari prend sa carrière en main et ne la laisse pas souffler. Le travail passe avant leur vie de couple et Dalida se sent délaissée. Quelques mois après leur mariage, elle rencontre Jean Sobieski et c'est le coup de foudre réciproque. Elle divorce de Lucien Morisse, mais son idylle avec Jean Sobieski ne dure pas. Elle se métamorphose, devient plus sophistiquée et elle achève sa transformation en devenant blonde. La chanson lui prend tout son temps, entre galas et enregistrements de disques.
dalida


Mais, romantique à l'extrême, Dalida rêve de mariage, bien qu'elle n'ait pas de prétendant. Elle s'entoure alors de sa famille pour les besoins de sa carrière : Orlando, son frère et Rosy, leur cousine, qui devient la secrétaire de la chanteuse. Son nouvel amour prend les traits d'un jeune auteur-compositeur italien plein de talent, Luigi Tenco. En janvier 1968, ils annoncent leur mariage prévu en avril puis se présentent au Festival de San Remo. Malheureusement, Luigi Tenco, extrêmement angoissé, sous l'emprise de l'alcool et de tranquillisants, se suicide dans la chambre de son hôtel. Dalida est anéantie et tente à son tour de mettre fin à ses jours. Au printemps 1968, elle repart en tournée à l'étranger et elle entreprend plusieurs voyages en Inde pour suivre les enseignements d'un sage. En 1970, Lucien Morisse, son ex-mari qui était resté son Pygmalion, se suicide à son tour. Son nouveau compagnon, Richard Chanfray, qui se fait appeler « le Comte Saint Germain » lui redonne peu à peu le goût de vivre. Mais en 1983, alors qu'il a été son partenaire pendant neuf ans, il se suicide aussi. Désespérée, elle finit par mettre définitivement fin à ses jours, dans sa maison du quartier de Montmartre, au cours de la nuit du 2 au 3 mai 1987. Elle laisse un simple mot : «La vie m'est insupportable, pardonnez-moi». Elle laisse en héritage de nombreuses chansons qui ont fait le tour du monde  : « Besame Mucho », «  Come Prima », «  Darla Dirladada », «  Gigi l'Amoroso », « Il venait d'avoir 18 ans », composée par Pascal Sevran « J'attendrai » « Je suis malade », reprise d'une chanson de Serge Lama, « Paroles... Paroles... » en duo avec Alain Delon ou encore « Salma Ya Salama ». Pour les fans, encore très nombreux, Internet offre de nombreuses informations concernant sa biographie, sa filmographie, la liste de ses singles et albums, les paroles de ses chansons, des photos et des vidéos. A noter : un sondage SOFRES - Encyclopédie Universalis précise qu'environ un français sur six estime que la mort de Dalida a été l'un des évènements les plus marquants de la période de 1968 à 1988.



23/05/2008
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